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Qu’est-ce que c’est que le WHY HOW WHAT ?
En communication, tout n’est pas du même ordre ni même du même registre. Le WHY HOW WHAT de Simon Sinek - désormais célèbre suite à son TED Talk qui a fait plusieurs dizaines de millions de vues - vous permet de hiérarchiser vos contenus et d’implémenter cette structure dans votre ligne éditoriale. Le WHY (Pourquoi) regroupe les contenus qui répondent aux questions suivantes :
- Quelle est votre vision du monde ?
- Pourquoi vous levez-vous le matin ?
- Quel est votre trip, vos envies ?
- Que voulez-vous construire ?
- Comment contribuez-vous à la réalisation de cette vision ?
- Quels partis-pris stratégiques ?
- Quels engagements ?
- Quelles valeurs ?
Des contenus pour chaque niveau de WHY HOW WHAT
Chaque niveau de discours WHY HOW WHAT a ses contenus propres. Prenons l’exemple d’une marque de textile écologique en économie circulaire :
Elle peut s’exprimer à travers un beau film corporate (WHY).
Montrer comment sont fabriqués ses vêtements, leur recyclage (écologie et économie circulaire), comment elle partage ses revenus avec ceux qui sont importants pour elle (solidaire). Il est bien d’utiliser le registre de preuve par l’image, avec des reportages par exemple, pour être plus crédible. (HOW)
Enfin, chaque vêtement peut faire l’objet d’un storytelling spécial : qui l’a conçu (interview de la styliste), quelles sont ses caractéristiques (photos/vidéos), comment il se porte (pédagogie)… (WHAT)
Le WHY HOW WHAT est en fait une « machine à vendre »
Si vos contenus ne sont que du WHAT (en gros, vous ne parlez que de vos produits/services) vous n’inspirez personne. En réalité, vous privez vos cibles de l’envie de vous suivre malgré votre vision commune du monde. Dommage, car cette vision partagée est devenue le moteur N°1 des générations X, Y, et Z. Ces générations carburent au WHY. Elles ont besoin de comprendre qui vous êtes et quel monde vous voulez construire pour acheter vos produits ou consommer vos services. Ce sont eux qui attendent des heures sur un trottoir pour acheter le dernier iPhone. C’est également une génération consciente, des consommateurs acteurs de leur monde qui entendent bien ne pas être pris « que » pour de simples consommateurs.
